31 images Created 9 Nov 2012
Lost in Switzerland (Di Me)
Qu’est ce qu’un autoportrait ?
Un portrait de soi, fait par soi.
En l’occurrence, la série des autoportraits de Marina est un portrait d’elle à savoir la femme, la mère, l’épouse, la descendante, la philosophe et la photographe, l’expatriée, la sportive…comme autant de facette de soi, qui révèle la profondeur de l’être.
Un portrait philosophique sur la femme qu'elle est et que l'on est tous, aussi, un peu : sa condition, ses interrogations visuelles sur son quotidien et sa perspective de vie entre les deux lignes que sont un destin personnel et un entourage affectif et géographique qui dessinent les contours de la vie de chacun...
Il se dégage de cette série stricte et exigeante des questions en suspend car fondamentales sur le soi, les racines, les choix de vie, les contraintes environnantes, le rapport au travail et à l’espace comme possibles expressions artistiques, la double contrainte d’être devant et derrière l’appareil photographique en même temps, comme un don d’ubiquité.
Et c’est en cela que l’exercice est parfaitement maitrisé même si certaines photographies sont plus fragiles, d’autres sévères, ou complexes.
Si chacune des photographies a un sens esthétique de prime abord, c’est l’ensemble qui donne véritablement sa dimension de portrait, et c’est le cheminement au fil du temps qui donne à cette série sa maturité.
On devine la quête d’un soi multiple et essentiel,
On admire la sobriété du résultat,
Comme si le soi était finalement une intime évidence.
Une mise en images comme un accouchement d’une représentation d’un soi.
Magnifique alternative à ce que l’on observe dans l’œil de l’autre.
Texte de Nelly Staderini
Un portrait de soi, fait par soi.
En l’occurrence, la série des autoportraits de Marina est un portrait d’elle à savoir la femme, la mère, l’épouse, la descendante, la philosophe et la photographe, l’expatriée, la sportive…comme autant de facette de soi, qui révèle la profondeur de l’être.
Un portrait philosophique sur la femme qu'elle est et que l'on est tous, aussi, un peu : sa condition, ses interrogations visuelles sur son quotidien et sa perspective de vie entre les deux lignes que sont un destin personnel et un entourage affectif et géographique qui dessinent les contours de la vie de chacun...
Il se dégage de cette série stricte et exigeante des questions en suspend car fondamentales sur le soi, les racines, les choix de vie, les contraintes environnantes, le rapport au travail et à l’espace comme possibles expressions artistiques, la double contrainte d’être devant et derrière l’appareil photographique en même temps, comme un don d’ubiquité.
Et c’est en cela que l’exercice est parfaitement maitrisé même si certaines photographies sont plus fragiles, d’autres sévères, ou complexes.
Si chacune des photographies a un sens esthétique de prime abord, c’est l’ensemble qui donne véritablement sa dimension de portrait, et c’est le cheminement au fil du temps qui donne à cette série sa maturité.
On devine la quête d’un soi multiple et essentiel,
On admire la sobriété du résultat,
Comme si le soi était finalement une intime évidence.
Une mise en images comme un accouchement d’une représentation d’un soi.
Magnifique alternative à ce que l’on observe dans l’œil de l’autre.
Texte de Nelly Staderini